La mise en place des services recherche en contexte de science ouverte
Au fur et à mesure que la science ouverte et ses pratiques s’impose dans les universités françaises, de nombreux acteurs s’organisent pour accompagner les chercheurs dans de bonnes conditions dans les laboratoires. URFIST, SCD, comités de pilotages, groupes de travail, tous sont à la manoeuvre pour construire une offre de services qui obéit à une demande de plus en plus prégnante. La politique nationale pour la science ouverte, au sein du MESRI est à l’origine de ce vaste mouvement qui se construit pierre après pierre en France mais aussi en Europe et dans le monde. COUPERIN, consortium réunissant les établissements universitaires pour l’achat groupé de ressources numériques accompagne ce vaste mouvement au sein de groupes de travail. Le GTSO données de COUPERIN met régulièrement à disposition des résultats d’enquêtes, retours d’expériences, supports de formation en lien avec la science ouverte. Dernièrement, ce sont des retours d’expérience et d’enquêtes effectuées auprès de chercheurs qui ont fait l’objet de publications. A travers les actions de différents SCD, URFIST, universités, nous voyons les universités organiser leur offre de services auprès des chercheurs. Formations en science ouverte, rédaction de DMP, mise en place de cahiers de laboratoires éléctroniques répondent à leurs besoins. Ci dessous les retours d’expérience :
- du projet Datacc, de l’Université Claude Bernard Lyon 1 et Université de Grenoble-Alpes : https://scienceouverte.couperin.org/le-projet-datacc/
- de l’Université Rennes-2 : https://scienceouverte.couperin.org/universite-rennes-2/
- des résultats d’enquêtes sur les pratiques des chercheurs menées dans différentes universités françaises et donnant lieu par la suite à des actions ciblées en faveur de la science ouverte.
Au delà des actions menées se sont de véritables réorganisations qui sont apparues avec la mise en place de comités de pilotage politiques et opérationnels impliquant des vice-présidents science ouverte, des chercheurs, des présidents d’universités, des SCD, URFIST et divers interlocuteurs au sein des universités. Nous citerons ici l’université de Lille qui met en place un pilotage scientifique autour de la culture de la données, l’université de Rennes 2 avec ma création d’un groupe de travail ainsi qu’un service juridique spécialisé, l’université de Lausanne avec la mise en place d’un projet pilote autour de la donnée et une stratégie globable science ouverte à l’université. Le comparatif réalisé à propos des pratiques de l’ Université de Lorraine , l’université de Lausanne, le CIRAD, (établissement public à caractère industriel et commercial (EPiC) et l’INRAE (institut de recherche français) donne aussi des pistes dans le cadre de la mise en place d’une organisation institutionnelle de la science ouverte en établissement scientifique.